Tsavo Est - Mombasa

Par Yves Vergez le mercredi 19 février 2014, 08:00 - - Kenya - Lien permanent - Envoyer à un ami -

La route entre Tsavo Est et Mombasa.
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Adieu Tsavo Est

Départ à 08:00.

Une famille de Babouins est installée sur le bord de la route.

Un dernier Kalao.

La route

Traversée de la ligne de chemin de fer Nairobi Mombasa. Si tout va bien, le trajet prend environ 12 heures. Mais ça peut aller jusqu'à deux jours. C'est pour cette raison que la route est surchargée. Comme on le verra dans les images suivantes, elle est envahie de camions qui font la navette entre Mombasa, le seul port du secteur, et le Kenya, et les pays voisins.

Les enfants jouent au foot.

Les collégiens vont à l'école.

Ici, il y a des travaux sur la route. La DDE locale a bien fait les chose, des branchages sont installés sur la chaussée pour baliser le chantier.

Sur la gauche, un village avec ses maisons en terre battue.

La route est sous surveillance. Ici, on ne plaisante pas, Policiers, radars et même herses en travers de la chaussée sont fréquents.

Et c'est la pause au magasin de souvenirs... avec ce magnifique petit garçon qui apporte une boisson.

L'adieu à nos super chauffeurs-guides

Ca rigole, mais l'heure est grave et la chef y va de son petit discours pour remercier nos cinq chauffeurs qui auront su nous faire découvrir les réserves d'animaux, et nous faire partager leur bonne humeur et leurs connaissances.
Guide c'est un métier, nous aurons pu le constater, entre autre avec le sang-froid de Benjamin lorsqu'il s'est retrouvé nez à nez avec l'éléphant.
Guide, c'est aussi du savoir, ils ont répondu brillamment à toutes nos questions, et Dieu sait s'il y en avait, sur les animaux bien sur, mais aussi sur le pays, la population, les us et coutumes, la route, la géographie, l'histoire, la politique... et j'en oublie certainement.
Chauffeur, c'est aussi une pratique au millimètre de cette route qui est dangereuse et qui tue... nous y aurons vu plusieurs accidents mortels de camions très spectaculaires. Je n'ose pas m'imaginer ce que c'est lorsque des véhicules de tourisme sont impliqués.

Merci !!!

Ces photos sont pour vous messieurs, sans vous, elle n'existeraient pas.

L'approche de Mombasa

Une mosquée.

Une femme aux habits colorés. Ici, on se déplace à pieds.

Un champ de Sisal dont la fibre est très prisée. Originaire du Mexique, cette plante recueille un grand succès en Afrique de l'Est.

Un hotel.

Je me suis peu intéressé aux oiseaux durant ce voyage, il faut dire que la route est peu propice à les photographier.

Alors pour le fun, un Corbeau pie (Corvus albus - Pied Crow).

Entrée dans Mombasa

Nous sommes accueillis par un vol de Hérons garde-boeufs (Bubulcus ibis - Western Cattle Egret), sans doute attirés par le troupeau qui broute paisiblement le long de la route.

Une femme va chercher de l'eau. Il faut savoir qu'à Mombasa :

11,56 % des familles utilisent une prise d'eau de distribution intérieure au bâtiment, 41,29 % une prise d'eau extérieure et 22,01 % possèdent un puits à eau.
13,9 % des habitations sont reliées à une canalisation d'égout et 13, 1 % possèdent une fosse septique.
59 % utilisent l'électricité du réseau électrique pour l'éclairage, 22,8 % une ou des lampes à pétrole, 16 % une ou des bougies et 0,1 % l'énergie solaire.
4,8 % ont un revêtement de sol en carrelage ou en pavage, 80,7 % en béton ou en ciment et 14,1 % en terre battue.
3,5 % ont une toiture de tuiles, 9,6 % en béton, 78,4 % en tôle ondulée et 4,4 % en makuti (« chaume de cocotier »).

Source Wikipédia (Données de 2009).

Une église.

Encore une femme joliment habillée.

Une plantation de cocotiers.

Encore des femmes, enfant dans le dos, ustensiles de vaisselle et linge sur la tête.

Ici, on fouille les déchets.

Les habitations sont de simples cabanes sans eau ni électricité.

Alors qu'au Kenya, le taux de chomage est de 40%, ici, à Mombasa, il fleurte avec les 65%.

L'air chargé de vapeurs de gasoil devient franchement irrespirable, on est dans le smog et les embouteillages de l'entrée de la ville.

Enfin, on aperçoit les premières structures du port.

Vue de l'autre côté de la route. Ici doubler par les bas côtés n'est pas un problème. Vous l'aurez peut être remarqué, ici, on roule à gauche.

Ici, ce sont des ordures qui brûlent, renforçant lôdeur acre de l'air.

Et là, l'horreur, le bidonville est établi directement au sommet de la décharge, et en pleine ville.

C'est un grand malheur. Je suis choqué. La pauvreté et le chômage sont deux des fléaux du Kenya (un troisième étant le braconnage), espérons que le pays saura y apporter des solutions. Je prie sincèrement pour qu'il y arrive.