Chevilly-Larue

Géographie:

Superficie:	4,22 Km²	Population 1990:	16.341 hab	Habitants:	Les Chevillais
Canton:	Chevilly Larue	Arrondissement:	L'Haÿ les Roses
Rivière:	Aucune	Voie:	A6a, A6b, A106, R.N. 7

Origine du nom:

Chevilly doit peut être son nom à la villa d'un gallo-romain appelé Civilis. L'écart de La Ruelle désigne un hameau formé à la fin de la guerre de cent ans.

Historique:

Le site de Chevilly-Larue est occupé dès la préhistoire. De nombreuses armes et outils datés de l'époque paléolithique, et des silex du néolithique ont été recueillis. On a également trouvé des poteries, des meules celtiques, des tombes, et enfin les traces d'une voie romaine.

Dans les livres, Chevilly apparait pour la première fois en 829 dans une charte de Eucade, évêque de Paris. Charte par laquelle il donne la terre de Chevilly au chapitre de Notre-Dame.

Une premiè église est détruite entre 850 et 900. Les chanoines entreprennent sa reconstruction qui se terminera seulement au XVe siècle après de nombreux remaniements. On ne comptera pas le remplacement de la terre battue par un dallage au XVIIe siècle, ni les huit mois de remise en état de l'édifice aprés la guerre de 1870.

En 1161, Louis VII fonde un couvent au lieu dit la Saussaye et en fait une maladrerie ( cf Fontenay sous bois) pour les femmes de la maison du roi.

En 1259, le chapitre affranchit les serfs.

La guerre de 100 ans amène la ruine et le déclin du bourg de Chevilly. C'est à cette époque qu'est créé le hameau de La Ruelle, le long du chemin de L'Haÿ à Fresnes.

Au XVIe siècle, la maladrerie est vide. Le couvent va subsister jusqu'en 1689, puis, à leur demande, les religieuses sont transférées à Saint-Mandé. Il ne reste plus qu'une grosse ferme à la Saussaye.

Le règne de Louis XV va ramener la prospérité. Des gentilhommières se construisent sur les terre vendues par les chanoines. Le cousin de Madame de Pompadour, Toynard de Jouy achète l'ancienne prévôté et fait construire un pavillon de chasse destiné à accueillir le Roi.

En 1758, la famille Rohan-Guéméné s'installe dans un domaine situé à l'emplacement de l'actuel monastère Saint-Michel.

En 1787, les paroisses de L'Haÿ et de Chevilly sont réunies en une seule, pour être de nouveau séparées en deux communes distinctes en 1793.

Pendant la révolution, les terres des chanoines sont confisquées puis vendues à deux maîtres de poste de Villejuif.

On peut noter au XIXe siècle, l'implantation de pépinières par des marchands de Vitry.
En 1846, une première mairie est construite à Larue.
En 1864, l'ordre du Saint-Esprit fonde un séminaire à dans l'ancien domaine de Thoynard de Jouy.
Pendant la guerre de 1870, la population est réfugiée dans Paris.
En 1895, une mairie-école est construite à côté du nouveau cimetière, à égale distance de Larue et de Chevilly pour calmer les esprits qui ont tendance à s'affonter dans chacun des deux bourgs.

En 1903, un sanatorium s'installe à Larue, tandis qu'en 1906, les soeurs de Notre-Dame de la Charité construisent le monastère Saint-Michel à Chevilly.

C'est le 06 novembre 1918 que la commune prend le nom de Chevilly-Larue, échappant aux affres d'une séparation comme dans beaucoup d'autres endroits (Arcueil, Maisons, Nogent, Etc...).

Pour se repérer: Il reste rue Albert Thuret, une maison du XVIIIe siècle qui était jadis sur le territoire de Larue, alors que l'église Sainte Colombe est située sur le territoire de Chevillly.

Mairie:

Microfilms disponibles aux AD:

1626-1872

** Pour complèter leurs collections, les archives départementales sont actuellement en train de microfilmer les années manquantes jusqu'en 1902. Il se peut donc que certains documents ne soient pas disponibles pendant ces opérations indispensables à la conservation des documents et au bien être du public. Nous ne pouvons que nous réjouir de cette initiative, et en féliciter sa directrice, Madame Françoise Bosmann.

Les Amis du Vieux Chevilly:

Monuments et curiosités:

Eglise Sainte Colombe, IXe - XVe siècles, Place de l'église.
Maison "La Grange", XVIIe siècle, 18, rue Henri Cretté.
Ancienne ferme, et grange abritant une grande cuve, XVIIIe siècle, 1, rue Outrequin.
Château de Madame de Pompadour, XVIIIe siècle, séminaire des pères du Saint Esprit, 12, rue du Père Mazurié.
Monastère Saint Michel, XXe siècle, 5, rue Outrequin.
Maison, XVIIIe siècle, 18, rue Albert Thuret.

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