Née en 1865 du découpage de Maisons Alfort dont elle faisait partie, et érigée en commune en 1885.
Géographie:
De gueules au pairle d'argent, au chef cousu d'azur bastillé de quatre pièces, maçonné de sable.
Superficie:
3,67 Km²
Population 1990:
36.200 hab
Habitants:
Les Alfortvillais
Canton:
Alfortville Nord et Sud
Arrondissement:
Créteil
Rivière:
La Seine et la Marne
Voie:
R.N. 19
Historique:
Sous le haut empire romain, au confluent de la Seine et de la
Marne, il semble qu'une colonne votive ait existé, dédiée à Mercure ou Jupiter. Elle a disparu au XVIe siècle.
Au début du XIIIe siècle, le futur territoire d'Alfortville est constitué de trois fiefs:
Le Defoy (ou Deffoy ou Deffois), qui est déjà cité dans un
acte de 1211: Les habitants de Maisons utilisaient ces lieux comme terrains de pacage (du latin pascuum, pâturage), sans aucun titre, et sous l'oeil bienveillant
de l'Abbé de Saint Maur. Mais ils voulurent empêcher les bouchers du voisinage de
profiter aussi de cette tolérance. Une transaction entre les trois parties fut donc
signée. Elle donnait, à titre précaire, l'usage des terres aux Maisonnais,
à charge de payer à l'Abbé de Saint Maur 3 corvées par an et par habitant.
Le Marais qui est aussi cité dans l'acte de 1211, et dont la suzeraineté
semble partagée entre l'Abbé de Saint Maur, et Jean d'Evry. Ce chevalier fait don de sa part audit Abbé en 1270.
Le Fief Saint Pierre: Trois autres petits fiefs dont le nom s'est perdu au fil des âges furent vendus entre 1362 et 1387 à la seigneurie de Maisons.
Le droit de pacage dont nous avons parlé ci-dessus suscite des protestations. A ce
titre, Jean de Merville est condamné à payer par la prévôté de
Saint Maur en 1440, puis par le Châtelet de Paris en 1441. C'est dans ces protestations
que l'on trouve pour la première fois la mention de Noes Saint Pierre. En 1663,
l'archevêque de Paris, Jean François de Bondy, réunit tous ces terrains sous
le nom de fief Saint Pierre pour Roger Robineau.
C'est une zone marécageuse. Elle reste peu peuplée, même après la construction du pont d'Ivry en 1832.
A partir de 1890, on se met à édifier zones pavillonnaires, immeubles de raport, et constructions rapides sur ces terrains innondables.
La première moitié du XXe siècle voit l'industrialisation de la commune. En 1954, c'est Gaz de France qui y implante la centrale la
plus moderne de France.
** Pour complèter leurs collections, les archives départementales sont actuellement en train de microfilmer les années manquantes jusqu'en 1902. Il se peut donc que certains documents ne soient pas disponibles pendant ces opérations indispensables à la conservation des documents et au bien être du public. Nous ne pouvons que nous réjouir de cette initiative, et en féliciter sa directrice, Madame Françoise Bosmann.
Comité d'Histoire du Confluent d'Alfortville:
Mr Henri Lesoin
25 rue de Choisy
94140 Alfortville
Tél: 01 43 75 15 09
Monuments et curiosités:
Eglise Notre-Dame, 1889-1891, 3, rue Jules Cuillerier
Tombe du penseur, cimetière, monument à la libre pensée, 1888
Toile peinte à l'huile par le Douanier Rousseau: La fabrique de chaises à Alfortville, vers 1897, Musée de l'Orangerie, Paris
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